Communiqué du 22 janvier 2020 des prisonniers de Oissel en lutte
De gevangenis voor vreemdelingen in Oissel (bij Rouen) staat bekend om zijn gewelddadige en racistische praktijken, zijn bestuur dat alle verzetsbewegingen onderdrukt. In deze gevangenis wordt de eenzame opsluiting regelmatig gebruikt om gevangenen in elkaar te slaan.
Deze gevangenis werd eind april gedeeltelijk afgebrand door gevangenen na een gewelddadige onderdrukte hongerstaking.
Afgelopen zaterdag hebben enkele agenten een gevangene geslagen en hem naar de eenzame opsluiting gebracht (hij kwam op woensdag 22 januari naar buiten) omdat hij zijn solidariteit met een andere gevangene wilde tonen. s Avonds komen er agenten met honden het centrum binnen om druk uit te oefenen op de gevangenen. Sindsdien zijn het geweld, de racistische beledigingen niet meer gestopt.
Op de avond van woensdag 22 januari gingen de 42 gevangenen van de mannenafdeling van de Cra in Oissel in hongerstaking. Hun communiqués worden doorgegeven:
Au centre de rétention de Oissel (près de Rouen) la police est violente et nous humilie tous les jours. Toujours ils provoquent, ils disent “Baisse les yeux !”. La nourriture est froide et n’est pas halal, alorsqu’il y a une majorité de prisonniers qui sont musulmans.
Même la prison c’est mieux qu’ici. Y en a ils ont 10 ou 20 ans ici et onles mets en centre de rétention.
Depuis samedi c’est encore pire. La police à encore voulu mettre unprisonnier à l’isolement. Son ami s’y est opposéet ils l’ont amené violemment aussi à l’isolement. Le soir y avait la police avec des chiens et des cagoules dans le centre pour nous faire peur.
Le prisonnier qui était à l’isolement il vient d’en sortir. Ils l’ont
tabassé, il peut pls parler, il a des bleus partout. Les yeux et les
oreilles sont gonflées.
Hier ils ont cassés le pied d’un autre prisonnier.
Tout ça va pas du tout. Tout le monde se plaint. Nous sommes plus de 42 prisonniers enfermés ici. Donc là on fait la grève commune. Ce soir personne ne mange.
On va essayer d’occuper le couloir parce que ce qui c’est passé depuissamedi dernier c’est encore pire que d’habitude.
Ici y a pas d’hygiène. Les chambres sont pas nettoyés tous les jours.On revendique
-La fin des violences policières, de la xénophobie des policiers et de leurs racisme
-Un minimum d’hygiène et de dignité
-De la nourriture correcte
-Des soins correctsLes prisonniers en grève de la faim de Oissel, le 22 janvier