05/11/2022
Très régulièrement nous sommes alertés de grèves de la faim et parfois de la soif dans les différents centres. Ils réclament pour certains leur libération, estimant leur incarcération injuste. D’autres refusent leur expulsion dans un pays où ils ne veulent ou peuvent plus retourner. Ces actions représentent pour eux un ultime moyen de résistance quand il n’y a plus d’autres issues.Les directions des centres appellent ces actions des actes de rebellion.
Nous relatons ici la dernière communication que nous avons reçu.
Un détenu de nationalité albanaise détenu au centre fermé de Merksplas depuis 5 mois mène une grève de la faim depuis plus de 25 jours. Actuellement en isolement, son état de santé est très précaire. Depuis deux nuits, il a décidé de dormir par terre pour protester contre la direction du centre fermé, qui ne lui permet pas de partager le temps de préaux du matin avec les autres détenus. Dans la conversation qu’il a eue il y a quelques jours avec le directeur, il a répété “qu’il préférait mourir dans sa cellule en Belgique plutôt que d’être expulsé dans son pays où il risque de perdre la vie.”
LIBERTÉ DE CIRCULATION ET D’ INSTALLATION