Pourvu que les centres restent saturés, le turn-over maximum et que les statistiques de détention grimpent ! : 01/01/2014
La détention dure souvent plusieurs mois et est accompagnée de chantage, pressions physiques et /ou psychologiques. Elle vise à mettre sous pression le/la détenu.e, afin qu’il/elle disparaisse lors d’une expulsion, d’un “retour volontaire” forcé, d’une évasion (moins apprécié par Maggie) ou d’une libération avec un OQT. Il s’agit de casser le/la détenu.e le plus rapidement possible afin de rendre sa place disponible à nouveau. Néanmoins, les détentions dépassant 4 mois ne sont pas rares.
Vis-à-vis du public, la détention est utilisée pour démontrer que la chasse aux migrant.e.s continue avec fermeté, que les “illégaux” sont systématiquement traqué.e.s, enfermé.e.s, expulsé.e.s. Elle a également un rôle dissuasif envers les futurs migrant.e.s : “ne venez pas en Belgique, un cachot vous y attend et vous serez traité.e.s durement. Allez donc chercher l’asile dans un pays plus hospitalier”