03/07/2019: ON N ‘ENFERME PAS UN ENFANT.POINT …… VRAIMENT ???????
Depuis plusieurs semaines des jeunes, parfois TRES jeunes sont arrêté.e.s sur leur route migratoire en Belgique et détenu.e.s en centre fermé.
« Il n’a pas un poil au menton, madame » nous dit un codétenu.
Ils sont soumis à un test osseux dans la semaine qui suit leur enfermement à partir du centre fermé. Certains sont diagnostiqués majeurs et maintenus en centre fermé ( même si les tests osseux ont une marge d’erreur de 18 mois) D’autres sont diagnostiqués mineurs, libéré.e.s et déposé.e.s dans la nature ou transféré.e.s dans un centre MENA, après parfois un mois de détention
Pour exemple :
-Deux jeunes âgés de 17 ans ont été diagnostiqué majeurs et ont été maintenus en centre fermé 48 jours puis expulsés vers leur pays de référence Dublin
-Un jeune a été maintenu 15 jours en centre puis libéré sans aucune explication, sans aucun document, même pas le résultat de son test osseux .
-Un autre 16 ans, est enfermé au 127 bis depuis le 21/06/2019
D’autres situation similaires de jeunes nous sont signalés par des hébergeurs de la plateforme citoyenne.
Mais combien d’autres sont maintenu.e.s en centre fermé malgré leur minorité , dans le secret total?
La campagne “On n’enferme pas un enfant. Point” http://www.onnenfermepasunenfant.be/ et #NotInMyName soutenus par une majorité d’associations et de citoyens a permis la fermeture des Unités familiales au centre fermé 127 bis
Les actions en 2018 “On n’enferme pas un enfant. Point”Rassemblement Manneken pis 15/08/2018: https://bx1.be/news/centaines-de-personnes-rassemblees-pres-manneken-pis-protester-contre-lenfermement-denfants/#NotInMyName
Occupations du chantier des unités familiales 20/06/2018 http://www.gettingthevoiceout.org/tentative-dinvisibilisation-des-resistances-soutenons-les-luttes-en-centre-ferme/ vidéo https://vimeo.com/276328192
Rappelons aussi que La Convention relative aux droits de l’enfant du 20 novembre 1989 consacre un article spécifique aux enfants migrants et réfugiés (art. 22). Elle précise que l’enfant contraint de quitter son pays a le droit d’être considéré comme réfugié, et d’être protégé par le droit international, qu’il soit seul ou accompagné. Les Etats et les organisations internationales doivent leur apporter la protection nécessaire, et les prestations (soins et services) qui s’imposent.
Le test médical consiste en une triple radiographie des dents, de la clavicule et du poignet. Le résultat du test indique généralement un âge moyen avec une fourchette d’un ou deux ans. La loi tutelle prévoit que c’est l’âge le plus bas qui doit être pris en considération.
L’article 28 du Code de droit international privé, les actes établissant la date de naissance ont force probante à moins que de sérieux indices permettent de renverser cette preuve. Mettre en doute l’âge d’une personne sur base de sa simple apparence physique pose donc clairement question quant à la légalité de l’émission d’un tel doute.
L’office des étrangers semble complètement en dehors des normes et recommandations au seul but d’enfermer le plus possible d’enfants! Quelqu’un vérifie-t-il ces agissements? Entre temps il n’hésite pas à poursuivre son enfermement d’autres enfants dans le plus grand secret du moins le croit-il!
Appel aux migrants et personnes sans-papiers, aux hébergeuses et hébergeurs, aux personnels des centres à nous signaler ces enfermements tortionnaires!
Appel aux associations et collectifs à protester contre ces maltraitances délibérées d’enfants. Direction générale – M. F. Roosemont, directeur général T 02 793 80 31 (NL – EN) – 02 793 80 30 (FR) F 02 274 66 40 Bur_Presse@dofi.fgov.be
Une SEULE SOLUTION: Ne plus mettre personne derrière des barreaux juste parce qu’ils n’ont pas le “bon papier” et cela évitera toute erreur, manipulation, doute, maltraitance,suicide
STOP CENTRES FERMÉS